Dans le nord de Paris, le quartier de Pigalle a vu les tous premiers sex shops s’installer dans les années 1970. Depuis, ce sont des dizaines de restaurants, magasins, bars, hôtels et hôtesses qui ont ouverts. Ils proposent aux touristes du monde entier, aux amoureux d’un soir, comme à toutes celles et tous ceux qui ont envie de nouvelles expériences de découvrir le quartier rouge Parisien.
Les clients de ces magasins pas comme les autres viennent se divertir à Paris et plus particulière à Pigalle. Un guide est parfois nécessaire car la publicité pour ces établissements est prohibée en France et les chambres d’hôtel bien sages peuvent parfois se révéler être les hauts lieux du sexe ! Nous allons donc tenter de vous guider dans Pigalle à travers cet article.
Histoire du sexe à Pigalle
Les premières librairies libertines ont vu le jour dès les années 1920 à Paris. Mais c’est seulement dans les années 1970 que journalistes, hommes politiques, juristes et autres sexologues ont commencé à parler des sex-shops comme d’une nouveauté. C’est que durant ces années de libération sexuelle, le nombre de magasins érotiques explosent dans la capitale française. Il y en avait 18 en 1969 et 55 en 1972.
La plupart de ces boutiques d’accessoires érotiques se trouvent autour des gares de Paris, notamment la gare du Nord et la gare Saint-Lazare. Sans doute pour dépanner les voyageurs qui restaient pour une nuit à l’hôtel accompagnés d’une femme ou d’une bonne amie d’un soir, en attendant la suite de leur trajet le lendemain. Les images de Pigalle ont fait le tour du monde. Ces aventures d’une nuit continuent de faire fantasmer les plus coquins d’entre nous. Le côté porno et sex de Pigalle se vérifie chaque soir.
Les lieux emblématiques de Pigalle
À Pigalle, au nord de Paris, on trouve des sex-shops qui proposent des accessoires pour le sexe, des DVD porno gay comme hétéro. Mais pas uniquement, le quartier propose aussi une salle de cinéma X qui projette, en continue, plusieurs films pour adultes. Et c’est sans compter sur les innombrables saunas, clubs de strip-tease ou encore salles de projection de films individuels. Pigalle est réellement la capitale du sex à Paris et en France, sans aucun doute.
Établir une liste de tous les lieux sex de Pigalle serait bien compliqué tant ils sont nombreux et changent d’endroit, de propriétaire ou de destination. Une chose est certaine cependant, le quartier de Pigalle est organisé en différents types de magasins et de lieux. Il n’existe d’ailleurs pas de plan officiel du quartier. Il vous faudra l’explorer de magasin en shop, échangeant avec vendeur et vendeuse pour comprendre l’âme de Pigalle.

Visite guidée dans Pigalle
Pigalle & ses sex shop
Vers la place de Clichy, à l’est du quartier, on trouvera surtout les magasins X. Ce sont les sex shops à proprement parler qui proposent tant des accessoires érotiques, du poppers, des DVD porno ou des gadgets à prix élevés parfois.
Les bars et clubs de Pigalle
Dans la continuité de la place de Clichy, vers la gare Saint Lazare, on trouvera les bars à hôtesses, les salons de massage et les prostituées prêtes à vous recevoir. Où ? À vous de choisir : dans une chambre d’hôtel pour une passe ou pour une nuit entière, selon vos envies et vos moyens.
L’image qu’on a de ces bars et restaurants à hôtesses varie : on aime ou on aime pas. Les femmes qui sont dans les bars à hôtesse sont là pour vous tenir compagnie le temps d’un agréable moment. Cependant, elles sont rémunérées sur les ventes réalisées, et doivent faire le plus de ventes possible. Au diable ici les coca et boissons light, c’est à coups de bouteille de champagne que s’arrose la fête. Et à plusieurs centaines d’euros la bouteille, la soirée risque d’être salée. D’autant plus, si vous souhaitez la terminer dans une chambre transformée en sexodrome, il faudra aligner les billets. La publicité pour ces établissements à hôtesses est simple …. Les dames vous attendent devant la porte et vous invitent à boire un verre, et plus si affinités !
Les love hôtels de Pigalle
C’est aussi dans cette partie du quartier que ce sont récemment implantés les love hôtels. Le principe est de pouvoir louer pendant une heure, une matinée ou une journée entière une chambre dans un hôtel. Ces chambres sont nettoyées et entretenues et serviront à des plans hot, à deux ou plus, dans l’intimité et le secret.
Si peu de publicité est faite pour ces établissements et ce qu’ils ont à offrir, c’est parce que la nuit ce sont de simples hôtels. Des endroits où les clients viennent dormir, tout simplement, en principe en tout cas.

Les clubs de strip-tease de Pigalle
En revenant Boulevard Rochechouard, sur la partie qui précède le Moulin Rouge, se trouve du côté Montmartre, les clubs de strip-tease et la vie touristique de Pigalle, presque caricaturale d’ailleurs. C’est aussi la partie où on trouve le plus de restaurants qui pratiquent des prix assez élevés pour une offre qui n’est pas toujours de première qualité.
De l’autre côté du boulevard, ce sont les premiers sex shops généralistes qui apparaissent. Les vitrines à peine masquées dévoilent aux clients curieux les accessoires, gadgets ou DVD porno qui serviront à pimenter, ensuite leurs plans sexe.
Les sexodromes de Pigalle
Continuant vers rue Blanche, arrivent les sexodromes et les boutiques à cabines. Dans les premiers, on vient pour faire du sexe, voir du sexe, participer et prendre du plaisir. Hommes, Femmes, Gays, tout le monde est bienvenu, sans trop de filtrages ni de sélection. De l’avis d’utilisateurs, ce type de sexodrome peut certains soirs se transformer en partouze géante.
Les boutiques à cabines sont l’endroit idéal pour une première en solo. Le client entre dans une cabine soit seul soit en couple et il regarde, selon les cas, des films pornos (on peut les choisir directement dans la cabine) en payant à la durée.
Autre possibilité regarder une femme ou un couple en train de faire l’amour sous vos yeux. Dans les deux cas, les vitres ne vont que dans un sens, le spectateur voit l’acteur, pas le contraire. La clientèle de ces magasins de cabine est diversifiée, gay, couples, hommes seuls ou groupes d’amis, chacun trouvera la connexion qui lui convient pour le plaisir recherché dans ces view only shop.
Les sex shops de Pigalle
Au fur et à mesure de cette promenade dans les quartiers chauds de Paris, les sex shops vont en se spécialisant. Certains sont dédiés au latex et au fétichisme. Là, où d’autres ne proposent que des articles pour hommes. Ici, pas de godemiché féminin, mais des plugs pour l’anus, des vagins artificiels, du poppers et des crèmes spécialement conçues pour la sodomie. Que la clientèle de ces sex shop soit ou non gay importe peu, les hommes ont leur place ici, les sites internet de ces différents sex shops permettent de préparer sa visite et de se faire une idée assez précise de ce qu’on vient y chercher.
Si chaque boutique est unique, on assiste depuis quelques années à un rachat des différents sex shops par un groupe d’investisseurs. Cela tend à réduire la diversité de l’offre tout en offrant une baisse visible des prix. Ce sont surtout les magasins aux alentours de la place pigalle qui sont concernés, car c’est ici que se concentre le flux touristique principal.

Les saunas de Pigalle
Enfin, les saunas vous accueillent pour un moment de détente très érotique. Vous allez vivre un moment de sexe unique. Certains établissements ne sont ouverts qu’aux femmes, d’autres qu’aux hommes et s’affichent volontiers gay friendly. Les avis divergent selon les saunas fréquentés et la place dont ils disposent, mais l’hygiène n’est pas partout parfaite. Et attention, ne vous rendez pas dans un sauna érotique avec des objets de valeurs que vous pourriez inévitablement oublier dans une des cabines du lieu.
Que disent les avis ? “Le sexe à Pigalle c’est…”
Les avis qu’on peut trouver sur internet à propos de telle ou telle boutique, de tel ou tel sauna ou encore d’un sexodrome ou un autre sont à prendre avec beaucoup de prudence. Si la plupart sont honnêtes et transparents, certains sont clairement écrits par la vendeuse ou le vendeur de la boutique ou du restaurant concerné pour mettre en avant son établissement. Ici donc, tant qu’on n’a pas testé, on ne peut pas savoir !
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